Discographie Classique (« interprétation et violon »)

 

 


 

De toute évidence, choisir une bonne interprétation est une nécessité lorsque l’on veut connaître et apprécier la musique classique. Dans le cas contraire, le néophyte peut très vite se lasser. Bien entendu, il vaut mieux commencer par les compositeurs et les œuvres qui ont eu le plus de succès…

Les Diapasons d’Or, la série Grammophon Millénium sont indéniablement des gages de qualité. On peut également se fier aux grands chefs d’Orchestre comme Claudio Abbado (requiem de Verdi), Berstein (Gershwin), Boulez (le Sacre du Printemps de Stravinsky) ainsi qu’aux grands solistes ( En ce qui concerne le violon : Vengerov, Mullova, Yehudi Menuhin, etc. ).

 


Il y aussi des œuvres légèrement moins connues qui peuvent satisfaire un modeste mélomane. A côté de la symphonie fantastique de Berlioz, il y a son Te Deum (quel final !), à côté de la Rhapsodie in Bleue et d’un Américain in Paris de Gershwin, il y a son concerto en fa pour piano et orchestre ; il n’y a pas non plus que la Cinquième symphonie ou l’Ode à la joie (l’hymne Européen) de Beethoven, ses ouvertures avec en particulier l’Egmond sont grandioses. Mozart ne se limite pas (en œuvre accessible) à la 40’ symphonie et à son requiem, il y a ses concertos pour harpe et flûte (le K622) , pour piano interprétés par Ashkenazy (n°18 et 20°) ;  les Magnificat de Bach et son adaptation de Vivaldi pour quatre pianos à côté de la Toccata en Ré mineur sont tout aussi plaisant… Peu à peu vous élargirez votre spectre et vous goûterez même à l’opéra en commençant par le Camina Burana, la Flûte Enchantée…

La musique est une affaire de goût. Je n’aime pas l’interprétation de la symphonie fantastique de Boston pourtant élue comme la meilleure, je la trouve trop Jazzy. Et je trouve que parfois, Karajan est injustement critiqué (indépendamment de sa vie personnelle qui laisse à désirer…). J’avoue aimer le Messie de Haendel (film) par Minkowski, avec son aspect un peu rock et pourtant tant décrié. Les Arts Florissants sont aussi une excellente référence (retour aux instruments et à la lecture d’autrefois) : le requiem de Mozart est tout simplement magnifique, le Te Deum de Charpentier est majestueux (on se croirait à l’époque de Louis XIV), tous deux dirigés par William Christie. 


Le son ordi étant exécrable, voici quelques disques à écouter sur une vraie chaîne hifi : proposition subjective


_Les Quatre saisons de Vivaldi chez Harmonia Mundi (orchestre d’Amsterdam) : Jaap Schröder fait un retour aux origines, excellent enregistrement sans excès sans fioriture, en un mot Parfait

_ Les concertos de Vivaldi Il Giardino Armonico (lesquels ont été repris par Bach) par la virtuose Viktoria Mullova (édition onyx)

_ à connaître (« hors violon ») de Vivaldi : concerti opus S, soliste flûtiste Vincent Lucas, orchestre de Toulouse (indé!Sens)

 

_ Pour la 40 symphonie de Mozart (et 41 et la petite musique de nuit) : dir Kar Böhm collection du millénaire (Deutsche Grammophon)

 

_ Pour les célèbres concertos de Mendelssohn et Bruch (op 64 et n°1) : l’interprétation magistrale de Vengerov, orchestre dirigé par Kurt Masur (Teldec). Et en vinyle la version oubliée de Mintz, orchestre de Chicago dir par Claudio Abbado (coll Prestige, Deutsche Grammophon), celle qui a bercé mon adolescence que je trouve d’un très grand romantisme… 

 

_ Paganini concerto n°1 suivit de Vieuxtemps (concerto n°5) interprété par l’incroyable Mullova (le final de Vieuxtemps est virevoltant)/ En vinyle l’interprète de référence est Dutoit concerto 1,2 et autres…



 

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