5- L’Antiquité : -3400 à 476 ap J.C

 III L’Empire Romain (-27 à 476)

 

Vers un monde chrétien et hiérarchisé

 (« approche philosophique ou raisonnement personnel »)

Un historien se doit de ne pas faire de parallèles avec le présent, car il risque l’anachronisme. Le Politicien se doit de se tourner vers le passé, sinon il risque de reproduire les mêmes erreurs. Là où l’historien voit un monde en mutation, le contemporain voit du déclin. Cette « infimité » dont j’ai déjà parlé est un legs de l’histoire : il correspond à ce que la période historique précédente nous a apporté en termes de culture, de religion, de structure sociale ou institutionnelle. Ce qui suit est une « analyse subjective ».

L’Empire Romain a probablement tenu un siècle de plus grâce au christianisme. Et à la fin, il y avait dans l’Espace Occidental Romain déjà les bases de la période médiévale (sur lesquelles je reviendrai plus loin). Ainsi il n’y a pas eu de rupture entre la fin de l’Empire et le début du Moyen-âge comme longtemps l’historiographie l’a retenue. La rupture ne s’est-elle pas faite plutôt à l’époque Dioclétienne : le Bas-Empire ne serait-il pas plus proche du Moyen-âge que du Haut-Empire romain et a fortiori de la République ?                                                                                                         

Les chrétiens constituent une minorité agissante incompatible avec le pouvoir (culte de l’Empereur et institutions qui en découlent), et ce n’est pas pour rien que le philosophe-empereur Marc-Aurèle puis Dioclétien les massacrent. Si l’on fait un bond en avant, Gambetta face aux catholiques disait : "la religion voilà l’ennemi". Elle a par nature vocation à prendre le pouvoir et à imposer la théocratie. Les politiciens n’ont toujours pas compris qu’il ne peut pas y avoir de compromission… A la fin de l’Empire, l’Empereur détient le pouvoir par Dieu et non plus parce qu’il est vertueux (concept grec) : il devient monarque comme les rois de France le seront plus tard (ce sont les rois très chrétiens). Le Roi, contrairement à ce qu’a dit un ancien chroniqueur télé qui instrumentalise l’histoire, n’est plus réellement Empereur en sa demeure, il a le devoir de défendre, d’imposer l’ordre divin même s’il lutte contre le Pape pour maintenir ses pouvoirs : derniers Empereurs, et rois de France (en particulier) sont contraints d’imposer d’une certaine manière une théocratie chrétienne… Je ne partage pas du tout l’opinion que la séparation des pouvoirs (spirituel et temporel) vient du christianisme et dans une moindre mesure que la religion chrétienne soit universelle (c’est plutôt ceux qui ont le pouvoir qui veulent l’indépendance et non parce qu’ils sont chrétiens). C’est nier le siècle des lumières (ces philosophes qui ont plutôt construit leurs idées en opposition avec la religion), c’est nier la Révolution. Bien sûr que rien n’apparait ex-nihilo non plus (ex : Louis XIV prône à travers le gallicanisme l’indépendance de l’Eglise vis à vis du Pape mais non sa séparation… ! En outre, un régicide reste un crime contre Dieu…).

A la fin, le monde romain devient chrétien par force. Il est encadré par des fonctionnaires qui doivent être obligatoirement chrétiens. Leur nombre contribue à augmenter les impôts et à éloigner le pouvoir central de la réalité du terrain (avec le nombre d’intermédiaires et les distances, l’information ne remonte plus). Il y avait alors cinq classes sociales qui peuvent faire l’objet d’une prosopographie (une étude spécifique à chacune) : les nobles (grands propriétaires vivant en autarcie, corollaire : déclin des villes), l’armée finalement aux mains des Barbares, les fonctionnaires plutôt romains et cultivés, les « curés » et une masse non propriétaire de paysans (en grande partie à cause du colonat). Il n’y alors plus de mobilité sociale : le monde se fige. Avec l’écroulement de l’Empire et de la notion de Res-publica, au Moyen-âge il ne reste plus que trois classes : les bellatores ceux qui se battent (les seigneuries remplacent la grande propriété), les oratores ceux qui prient et les laboratores ceux qui travaillent. Ce monde fixe perdura jusqu’à la révolution même si une nouvelle classe d’aisés apparaîtra pendant le renouveau des villes au Moyen-âge. Il n’en demeure pas moins que cette bourgeoisie qui se développa par la suite sous l’Ancien Régime appartient à ceux qui travaillent, malgré leurs aspirations à devenir noble et à vouloir davantage participer au Pouvoir. --Les petits cailloux sont donc semés …   

   

Les principaux ennemis de Rome sont, bien sûr les Germains en Occident, les Parthes puis les Perses en Orient et la Judée est déjà marquée par de nombreux troubles ! 

Il faut au moins connaître les dynasties ou les familles impériales de la première période, quelques Empereurs et événements importants …


I Pax Romana -I au II° siècle

 

Le Principat (-27 à 284)  

 

  Les Julio-Claudien (-27 à 68 )Auguste, Tibère, Caligula, Claude, Néron

 

Auguste (-27 à 14) premier Empereur : il réorganise les provinces, lutte en Espagne, assisté de son fidèle général-consul Agrippa (réorganisation de la Gaule, Panthéon), armée de métier avec 150 000 hommes, de -12 à 9 ap J-C : conquête de la Germanie

21 révolte Gauloise

De -10 à 4 ap. J-C construction de la Maison carrée

17 L’historien Tite Live publie une Histoire de Rome

* Tibère (14 à 37) : nombreux succès face aux germains, instaure une ligne de front sur le Rhin le préfet Ponce Pilate fait assassiné Jesus de Nasareth selon la légende…, attente eschatologique et troubles en Judée

38 apparition des limes germaniques (le fort de Cologne devient la capitale de la Germanie en 50)

* Caligula (37 à 41) le fou : début prometteur avec un retour à la paix civile puis nombreux assassinats…

* Claude (41 à 54) : renforce l’administration centrale et agrandit l’Empire

43 : bataille de Medway : sous Claude début de la conquête romaine de l’Angleterre

Vers 40-50 : construction du Pont du Gard

49 Paul de tarse séjourne à Rome début de la pénétration du Christianisme en Occident

* Néron (54-68) l’artiste : précepteur le stoïcien Sénèque (Lettres à Lucilius), incendie de Rome en 64 (les chrétiens sont massacrés en représailles), conjuration de Pison

64-68 St Pierre premier évêque de Rome (selon la tradition chrétienne)

60-61 : révolte de la Celte British Boudicca (victoire de Camulodunum)

66-73 Première guerre judéo-romaine : les juifs se révoltent contre les païens romains, épisode de Gamla et de Massada. Conséquences : Jérusalem ravagé, le Temple détruit, la Judée devient une province prétorienne alors qu’elle était un Etat client (V. Hasmonéen), désormais les juifs doivent payer le fiscus judaicus

68-70 dernière révolte Gauloise


  L’année des quatre Empereurs (Galba-Othon-Vitellius)


  Les Flaviens (69 à 96) : Vespasien, Titus, Domitien

 

* Vespasien (69 à 79) : sauve l’Empire en proie à la guerre civile aux attaques des germains (les gaulois refusent de s’allier à ces derniers et reste fidèle à Rome, importantes réformes fiscales (impôt sur l’urine ! : « l’argent n’a pas d’odeur », renforcement des limes rhéno-danubien (fortification), imposition d’une discipline sévère dans l’armée, on lui doit le Colisée achevé en 80

* Titus (79 à 81) règne marqué par des catastrophes : Vésuve, incendie à Rome puis peste

* Domitien (81 à 96) le constructeur, ex : les arènes d’Arles construites entre 80-90 ap. J-C


_ Les Antonins (96 à 192) : Nerva, Trajan, Hadrien, Antonin, Marc-Aurèle, (Vérus), Commode


* Nerva (96 à 98) ou l’empereur modéré

97 Mondialisation avant l’heure : Gan ying émissaire chinois, découvrant les Parthes, prend connaissance du monde Romain ; plus tard, Marc Aurèle aurait envoyé une ambassade en Chine…

* Trajan (98 à 117) ou l’optimus princeps (le meilleur des Empereurs romains) conquête de l’Arménie et de territoires en Mésopotamie. Il transforme Rome. (La colonne Trajan en 106 à Rome en cet honneur). Le territoire romain est à son maximum

100 Mort de l’historien juif pro-romain Flavius-Josèphe : La guerre des Juifs, Les Antiquités judaïques.

110 Plutarque débute l’écriture de son ouvre : les Vies Parallèles

Guerre de Kitos (115-117) : révolte générale des juifs de tout l’Orient dont les exilés de Jérusalem qui haïssent les romains

 Hadrien (117 à 138) l’intellectuel, pro-helléniste, veut garantir la pérennité de l’Empire en arrêtant les conquêtes, à ces fins il développe l’administration, contrôle mieux les frontières, crée un mur en Angleterre  

119 publication De la vie des douze César de Suétone

 Révolte de Bar Kokhba (132-135) : révolte en Judée pour reconstruire un royaume, défaits les juifs sont contraints de quitter Jérusalem. Pour eux, cela marque la fin des liens qui les unissaient à leurs royaumes d’antan…

 * Antonin le Pieux (138 à 161) ou l’administrateur : il laisse un excédent budgétaire, développe les réseaux hydrauliques

* Marc Aurèle (161 à 180) le philosophe : apogée ou début du déclin de l’Empire ?  : au début, nombreuses victoires sur les Parthes et les Germains, puis il stoppe différentes invasions et révoltes et la peste vient remettre tout en cause. A -t-il autant massacré les chrétiens que les auteurs coreligionnaires le disent ?

162 inondations en Italie et famine

* Commode (180 à 192) jouit d’une légende noire posthume, pas forcément justifiée : 12ans au pouvoir, aimé de l’armée, et menant une politique de tolérance religieuse


  Dynastie des Sévères (193 à 235) : Septime Sévère, Caracalla, Geta, (Macrin) Héliogabale, Alexandre Sévère

] en 201 mort du Chirurgien Claude Galien [

* Septime Sévère (193 à 211): reconquiert la Mésopotamie en battant les Parthes, fait face à de nouvelles invasions Barbares

* Caracalla (211 à 217) le Terrible admirateur d’Alexandre le Grand, connu pour ses massacres (Alexandrie n’est plus grand-chose après lui) et l’assassinat de son frère. Il reprend vainement la conquête de l’Empire Parthe, lequel est remplacé par l’Empire Sassanide, nouvel ennemi de Rome. Il se bat pour maintenir les frontières : l’Etat est ruiné

212 Edit de Caracalla attribuant la citoyenneté romaine aux hommes libres de l’Empire

216 construction des plus grandes thermes à Rome

* Héliogabale (218 à 222) plus jeune Empereur de Rome de 14 à 18 ans

* Alexandre Sévère (222 à 235) : malgré un règne paisible et une stabilisation des frontières, il finit assassiné. L’Empire plonge dans l’incertitude

 

II La Crise du III°S (ou anarchie militaire) :


235 à 284 : instabilité politique (successions d’Empereurs-soldats plus d’une cinquantaine), crise économique, sociale et religieuse avec des Perses qui se montrent conquérants et de nouvelles invasions en Asie Mineure et en Europe, ainsi que la sécession de la Gaule (260 – 274) et de Palmyre

* Maximin I (235 à 238) : révolte à cause des impôts, son armée affamée le tue avec son fils. Après : Gordien I, Gordien II ; etc, * Philippe l’arabe (on fête le millénaire de la naissance de Rome et les jeux séculaires), adoubé par le sénat battu par un général prétendant, il finit assassiné avec son fils...  * Dèce (249 à 251) : conservateur, il instaure le culte impérial obligatoire, à la bataille d’Abrittus, il est le premier Empereur tué par les Barbares, les pertes considérables permettent par la suite les incursions

* Valérien (253 à 260) a ordonné le massacre des chrétiens par un édit de persécution, son armée a été anéantie par le perse Shapour I lors de la bataille d’Edesse en 260 (pertes romaines importantes), premier Empereur fait prisonnier ; son fils Gallien lui succède, il contient les invasions barbares le long du Rhin, meurt assassiné en 268, remplacé par Claude le gothique 268 à 270 : il bat les alamans, les goths le long du Danube, meurt d’une épidémie, l’armée désigne Aurélien comme Empereur

* Aurélien (270-275) mène des campagnes victorieuses les goth et les vandales, met  un terme au sécessions. Introduit le culte Sol Invictus, fait construite un mur autour de Rome. Se fait assassiner « injustement » par la garde Prétorienne. Néanmoins, la crise économique et les invasions continuent...

Fin III°s : temps eschatologiques : les anachorètes vont prêcher dans le désert (Egypte) ; certains d’entre eux, les cénobites, (Antoine le Grand) forment les premiers monastères. 

Etc. Carus Empereur (283), ses fils Numérin et Carin lui succèdent

285 Bataille de Margus : Dioclétien prétendant Empereur bat Carin

 

Le Dominat (285 à 476) 


*Dioclétien (285 à 305) impose une tétrarchie soit un gouvernement de l’Empire à plusieurs réparti selon des zones géographiques distinctes sans division de celui-ci. Dans ce système, il y a toujours un Empereur qui domine ou qui a le dernier mot. A la fin de ce type de gouvernance, un seul empereur s’impose.  Dioclétien relève l’Empire et c’est le dernier Empereur à s’opposer aux chrétiens (derniers massacres). L'armé tourne autour de 300 000 H. 


III Mutation, Déclin ou Renouveau Chrétien ? (à partir du IV siècle)

 L’Orient s’avère plus stable politiquement tandis que l’Occident est davantage soumis à la pression des généraux, aux invasions, au paganisme et à l’arianisme. D’une façon générale, l’Empire tend à avoir une direction collégiale, l’administration à s’alourdir et l’économie à stagner si ce n’est régresser.     

Gouvernance collégiale de l’Empire (305 à 324) : deux Empereurs (Constantin et Galère) puis sept !

Edit de Milan (313) : liberté de culte signé par les co-Empereurs Licinius et Constantin

Nouvelle forme d’Empire collégial (type tétrarchie 337 à 353) entre les fils de Constantin puis en Occident des généraux usurpent la place

*Constantin (324 à 337) : il évince les co-empereurs et devient le seul maitre de l’Empire (« Empire réunifié »). Règne marqué par d’importantes réformes sociétales notamment religieuses, influencé par Eusèbe de Césarée (un des pères de l’Eglise), fondateur de la capitale Constantinople sur la ville de Byzance en 330, l’actuelle Istanbul. Sous l'égide de Constantin I° a lieu le premier concile de Nicée (325), le dogme chrétien commence à se fixer.

*Constance II (353 à 361) seul Empereur après s’être débarrassé de l’un de ses frères et de Magnence pour l’occident. Il poursuit l’œuvre de son père et tente d’unifier le dogme chrétien 

*Julien dit l’Apostat (361 à 363) : mène une politique de tolérance religieuse tout en voulant rétablir le paganisme. Il meurt au combat face aux Perses. Dans la même lignée politique Jovien lui succède pendant 8 mois

*Les Valentiniens (364 à 392) ou le retour à la « division de l’Empire » : Valentin est désigné comme Empereur par l’armée et il est obligé de prendre un co-empereur Valens pour l’occident puis Gratien et Valentinien II se succèdent.

375 : tournant historique les Huns arrivent !

N.B : les grandes invasions ne sont plus considérées comme un terme approprié. En fait, on considère que ce sont des vagues successives de migration où des populations barbares se dispersent dans l’Empire. Ces migrations débutent sous Marc Aurèle mais s’accentuent fortement avec l’accroissement du territoire des Huns car ces derniers poussent les peuples germains à fuir. Ces Barbares, sont-ils plus nombreux que la population locale ou profitent-ils de l’affaiblissement de l’armée et du pouvoir central Occidental voire régional (pouvoir qui n’arrive plus à gérer un vaste territoire) pour former de nouveaux royaumes () ? Ces nouveaux royaumes font allégeance à Rome, fournissent des soldats et se montrent souvent indépendants. Peut-on vraiment alors parler de déromanisation alors que la société romaine avait fortement changé ? Le Barbare n’est plus celui qui n’aime pas la cité, l’écriture et la culture gréco-romaine mais celui qui n’est plus chrétien. Or parmi ces barbares beaucoup se sont convertis au christianisme : la frontière devient poreuse… Il n’en demeure pas moins que des massacres ont eu lieu.

377-382 : Guerre des Goths. Les Goth poussés par les huns se réfugient dans l’Empire romain, acceptés mais mourant de faim ils finissent par se révolter, ils infligent une lourde défaite aux romains à la bataille d'Andrinople (Aout 378) ! l’Empereur Valens est tué et l’armée romaine perd une grande part de ses officiers : elle ressort affaiblie, ce qui impose à l'Empereur Théodose de la transformer : est-ce le début de la fin ? 

*Théodose (379 à 395) d’abord co-empereur, il règne ensuite seul (« la dernière fois que l’Empire Romain est unifié à partir de 392 » Règne marqué par d’importantes réformes.

380 Edit de Thessalonique ou de Théodose : le « catholicisme » devient religion d’Etat  

 Traité de 382 Théodose en jouant sur les divisions internes concède aux goths des territoires mais ils restent fédérés à l’Empire même s’ils jouissent d’une certaine autonomie

395 : L’Empire est divisé en deux : est-ce encore une direction collégiale du même Empire ?  Les deux fils de Théodose (Honorus et Arcadius) se partagent l’Empire. En Occident, les Empereurs se succèdent : certains sont soutenus pas l’Orient, pour la plupart c’est encore l’armée qui fait les Empereurs. A partir de 455, en Occident, les Empereurs sont proclamés par les rois des Etats fédérés (Wizigoth, Burgonde)

395 à 408 : Stilicon Régent de l’Empire romain d’Occident, le général s’illustre en remportant de nombreuses victoires sur les Barbares qui ravagent l’Empire.  

410 après avoir envahi l’Italie, le roi wisigoth Alaric ravage Rome (le même qui avait ravagé Athènes en 396)

417 Les Vandales ravagent l’Espagne et passent le détroit pour s’approprier les ressources de l’Empire : Genséric s’empare de Carthage en 439, port qui est indispensable à l’approvisionnement de Rome et occupent une partie de l’Afrique du Nord

En 413 les Wisigoths obtiennent l’Aquitaine, ils seront chassés par les francs (Clovis, bataille de Vouillé en 507), ils se replient en Espagne

En 413 les Burgondes obtiennent une partie de la Gaule germanique, près du Rhin, ils s’opposent aux Alamans et aux Huns

 420 les Francs qui s’opposent aux alamans, obtiennent un foedus ou un royaume fédéré dans le nord de la France ; plus tard, Clovis prendra leur tête 

415 Hypatie d’Alexandrie, philosophe mathématicienne, morte lapidée par des fanatiques chrétiens sous l’ordre de l’évêque Cyrille (reconnu comme Saint !), qui auparavant s’en était pris aux juifs.

426 , l’œuvre qui influença tout le Moyen-âge et davantage, La Cité de Dieu de Saint-Augustin est achevé

451 Attila, roi des Huns qui a envahi la Gaule est battu à la bataille des Champs Catalauniques par le dernier général romain Flavius Aetius (aidé des germaniques fédérés) 

456 à 472 Ricimer (wisigoth) contrôle l’Italie, il fait les Empereurs

473 à 493 Odoacre (Hun d’origine Hun?), à la tête de mercenaires ayant quitté l’armée romaine car impayés, part à la conquête de l’Italie

476 Odoacre destitue le dernier Empereur d’Occident Romulus ; cela n’avait plus de sens puisque les états fédérés étaient quasi indépendants et que le territoire de Rome était fortement réduit. De surcroît, Rome à la différence de l’Orient n’avait plus les moyens de rémunérer l’armée. Date retenue, comme la fin de l’Empire Romain, pourtant l’Empire Romain se poursuit en Orient.


IV L’Empire contre-attaque (fin V début IX° siècles)


*Zénon Empereur d’Orient (474-491) devient le dernier Empereur romain reconnu des Barbares !

 *Justinien I (527-565) Empereur d’Orient reprend l’Italie et une partie de l’Espagne. A sa mort, son fils ne peut plus faire face aux lombards puis plus tard les wisigoth reprennent la province byzantine d’Espagne (624)

541 à 767 : Peste Justinienne. Elle décime l'armée Romaine. L'Europe du Nord est moins touchée que l'Orient, ce qui favorise les francs (protecteur : St Sébastien). Tandis qu'en Orient elle affaiblit l'Empire Byzantin, ce qui facilite l'expansion musulmane. 

25 décembre 800, Charlemagne, roi des francs (anciennement fœdus romain) couronné Empereur, se prétend être l’héritier de l’Empire Romain.


En Occident après 476, la romanité aurait-elle réellement disparu : doit-on encore parler de Haut Moyen-âge ou d’Antiquité tardive ? 

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